Un nouveau panneau fait son apparition sur les axes routiers hors agglomérations. Sur le bas-côté de la route ou en suspension au-dessus des voies de circulation, ce panneau est une source d’inquiétude pour de nombreux automobilistes.
C’est à la fois une peur de la sanction qui va tomber et un questionnement quant à la non-anticipation de prévention du gouvernement de l’incorporation d’un nouveau panneau au code de la route qui perturbent les usagers.
Un nouveau type de panneau sur les routes cet été
À l’heure des départs et des retours de vacances, les routes de France connaissent une fréquentation culminante. Il est parfois même suggéré de consulter Bison Futé pour connaître les conditions de circulation avant de décider de se rendre à une destination.
La surfréquentation n’est bonne pour personne. Source de stress pour le conducteur et émetteur de gaz à effet de serre, le ralentissement sur axe routier est vu comme la bête noire de la saison estivale. C’est encore pire lorsque des heures de trajets ont déjà été parcourues.
À cette période de l’année, le gouvernement a surpris les automobilistes en introduisant un nouveau panneau routier. Il prend la forme d’un triangle blanc sur un fond bleu placé sur le bas cote de la chaussée. Une variante suspendue en hauteur par-dessus plusieurs voies de circulation représente des losanges blanc lumineux sur un arrière-plan noir.
De nouveaux panneaux : quelle est leur signification ?
Qui dit nouveaux panneaux routiers dit nécessairement qu’ils s’attachent à donner une information. Leur origine provient de la Convention Citoyenne pour le Climat. La convention a recommandé, au cours de l’année 2020, de recourir à une généralisation des aménagements de voies réservées aux véhicules pratiquant l’autopartage.
Il peut s’agir de covoiturage ou de transports collectifs. Le dispositif promettait d’être appliqué sur les autoroutes et sur les voies de circulation rapides “desservant une zone à faibles émissions mobilité ».
Ces panneaux indiquent donc que la voie est réservée aux véhicules pratiquant le covoiturage ou appartenant à une certaine catégorie automobile comme les voitures équipées de la vignette Crit’Air zéro émission.
Le dispositif avait d’abord été aménagé sur l’autoroute A48 de Grenoble, à partir du mois de septembre 2020, pour être élargi aux axes routiers A6 et A7 de Lyon à compter du mois de décembre de la même année.
Qu’est-ce qui détermine qu’un véhicule pratique le covoiturage ?
Pour savoir si un conducteur pratique le covoiturage avec d’autres personnes, il faut observer plusieurs facteurs. Ces facteurs détermineront si l’automobiliste se trouve sur la bonne voie ou s’il risque d’éventuelles pénalisations par rapport au respect des règles du code de la route.
La voie dédiée à l’autopartage doit être exclusivement empruntée par des véhicules :
- ayant à leur bord au moins deux occupants (un couple, un adulte et un enfant, deux professionnels, deux covoitureurs, etc),
- rejetant de faibles émissions et possédant une vignette (Crit’Air zéro émission),
- les taxis en service ou vide,
- les motos transportant deux personnes.
Les véhicules 100 % électriques et hydrogènes sont autorisés sans limites de personnes dans l’habitacle. À l’inverse, les véhicules hybrides rechargeables ne peuvent pas emprunter la voie avec une seule personne à bord.
Que risque une personne ne respectant pas ce panneau routier ?
Lorsque cette voie n’est pas occupée par des automobilistes appartenant aux catégories citées plus haut, ils s’exposent à une contravention de 135 €. De nombreux radars ont été agencés pour contrôler le respect de la réglementation.
Leur précision permet de vérifier le nombre d’occupants à bord de la voiture roulant sur la voie de covoiturage, à l’avant comme à l’arrière. Si vous comptiez duper la machine, c’est peine perdue. Le radar est équipé pour différencier les mannequins des personnes physiques.
Passionnée de décoration, je partage ici mes trouvailles en toute simplicité.