Faisons une devinette… si je vous dis fromage italien qui enflamme nos écrans, vous nous dites ? Évidemment c’est la burrata. Ce plat mythique est carrément devenu le sujet de conversation, et de débats sur les réseaux sociaux. Et cela depuis fin juillet ! Le questionnement est dingue, comment un fromage peut susciter autant de réactions ? On peut lire que les fans inconditionnels défendent ce plat. Comme on peut lire des commentaires plus sceptiques sur le fait que ce produit italien soit trop surestimé. Une guerre culinaire est lancée et découvrons ensemble pourquoi elle suscite tant d’intérêt.
Lancement de la polémique autour de la Burrata
Sur Twitter, la burrata est mise sur le grill. Tout type de personnes, qu’elles aient un fin palet ou non, s’expriment. Pour déterminer si cette fameuse boule de mozzarelle fourrée à la stracciatella et de crème serait un délice ou non. Alors est-ce bon ou est-ce une déception culinaire, ce n’est pas à nous d’en juger… Mais essayons de comprendre d’ où vient la polémique.
Tout a en fait commencé avec un article d’opinion écrit par Tammie Teclemariam, experte en gastronomie et en vin. Cette personne a pris en grippe la burrata dans son article intitulé “A Big Fat Blob of Boring » (Une grosse boule d’ennui) pour les non-bilingues. Rien que le titre lui-même annonce la couleur, et le jugement qu’elle apporte dans son article. Un titre qui aura rendu viral sur la toile le sujet. Et, ne faisant qu’enflammer les réseaux sociaux, on peut dire que la querelle fromagère fait parler.
Que racontent les tweets sur la burrata ?
Si vous avez pu lire les messages de haine sur ce réseau social Twitter, vous avez pu voir que certains la qualifient « d’ennuyeuse » de « surestimer » et même de « fade ». Ce qui doit faire mal aux yeux des amateurs de ce bon fromage.
Les défenseurs de la burrata soutiennent différentes choses. Par exemple, une personne va jusqu’à proclamer que celui qui a inventé la burrata mérite le prix de Nobel de la paix. Tandis qu’un autre passionné écrit avec humour « Je suis prêt à voler la part de burrata des autres si besoin est ». N’est-ce pas un peu superficiel tout de même ?
Au milieu de ces tweets sérieux, il y a toujours des farceurs. Et l’un d’eux plaisante en disant que tout cet article a été écrit pour faire « une propagande anti-fromage ». Mais, revenons à la racine du problème : la burrata elle-même.
Les origines de ce plat italien restent entourées de mystère. Certains chercheurs affirment qu’elle aurait vu le jour aux alentours de 1920 dans une ferme près de Castel de Monte, grâce à un fromager local Lorenzon Bianchino Chieppa. Tandis que d’autres lui inventent une nouvelle histoire.
Au plus on la voit, au plus les gens s’en lassent…
C’est un plat qui est utilisé dans tous les restaurants. Elle se faufile partout dans les menus. On dirait même que les restaurateurs ont signé un pacte pour rendre la burrata aussi omniprésente.
En effet, c’est comme si chaque restaurant voulait et décidait de la mettre au menu. Cependant, à force de voir la burrata partout, on pourrait se demander si son charme est toujours le même.
Finalement c’est comme un tube d’été, lorsqu’on l’entend à répétition à la radio, on a l’adore, mais au bout d’un moment, on a envie de zapper vers de nouvelles musiques moins populaires. C’est en réalité le même phénomène pour la burrata. Simplement le sujet ici est culinaire et non musicale. Alors peut-être que nous avons besoin de nouveauté dans nos assiettes, avec de nouvelles saveurs…
Ce n’est pas la première fois que la burrata fait parler d’elle
Vous ne vous souvenez pas du débat entre
- la burrata
- et de la mozzarella.
Mais si forcément, vous aviez même déjà dû y participer. Ce sont deux types de fromages qui se battent en duel depuis des lustres.
Alors qui est la meilleure, la burrata avec son cœur crémeux ou la mozzarella avec son côté filandreux ? Depuis la nuit des temps, les amateurs de fromage défendent leur équipe préférée et pourtant nous ne sommes pas devant un match de football.
Toutefois il serait certainement temps de faire une trêve et de laisser la burrata tranquille tout comme la mozza. Pourquoi continuer à alimenter cette guerre sans fin ? Après tout elle nous nourrit, c’est le principal. Tant que cela vous plaît à vous, pourquoi chercher à polémiquer.
Passionnée de décoration, je partage ici mes trouvailles en toute simplicité.