Ce qu’il faut savoir sur la baisse du pouvoir d’achat

Ce qu'il faut savoir sur la baisse du pouvoir d'achat

Difficile de ne pas entendre le terme  » Pouvoir d’achat  » au moins une fois dans la journée. Que ce soit en regardant la TV ou en lisant le journal. Pour plus de la moitié des Français, le pouvoir d’achat est l’un des sujets de préoccupation du moment.

Rappelons-le, une baisse du pouvoir d’achat signifie que les revenus des ménagers, notamment les salaires, sont plus faibles que les prix des produits et services actuels.

Dans un contexte de l’après COVID-19, l’inflation risque de faire des ravages, notamment sur les portes monnaies des foyers les plus démunis. Nous vous en disons plus dans ce qui suit.

Baisse du pouvoir d’achat : de quoi s’agit-il ?

Selon l’Insee, le pouvoir d’achat est un paramètre servant à mesurer ce qu’un consommateur peut acheter comme produits et services avec ses revenus après la déduction des charges à payer, c’est-à-dire, l’argent qu’il lui reste chaque fin de mois.

Lorsqu’on parle de la baisse du pouvoir d’achat, on fait plutôt référence à l’inflation, soit des prix appliqués en hausse, alors que les revenus disponibles bruts sont en baisse.

Pour pouvoir calculer un pouvoir d’achat, il est indispensable de prendre en compte le prix des produits et services, les dépenses de consommation des ménages, ainsi que leurs revenus bruts (salaire, capital et autres ressources). Lorsque les prix du panier moyen d’un ménage sont plus élevés que les revenus bruts, on dira que le pouvoir d’achat est à la baisse.

Aujourd’hui, le pouvoir d’achat est devenu un levier purement politique, que les candidats utilisent dans leurs campagnes, proposant chacun des mesures favorables à l’augmentation de ce dernier.

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Baisse du pouvoir d'achat

Baisse du pouvoir d’achat : une inflation précisée par l’Insee

La flambée des prix s’est généralisée dans toute l’Europe, menant à la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs.

Dans un contexte mondial perturbé (après la COVID-19, ainsi que la situation de guerre d’Ukraine) l’inflation risque de faire des ravages sur nos portes monnaies. Et pour cause, celle-ci ferait reculer le pouvoir d’achat de plus de 1 % en 2022, selon l’Insee. Le principal responsable étant l’augmentation des produits de première nécessité, comme l’alimentation et l’énergie.

Même s’il est annoncé que les revenus bruts des ménages en France ont augmenté de 4,1 % cette année, cela n’est guère suffisant pour compenser la hausse des prix en flèche qui est de + 6,8 %.

Face à la baisse du pouvoir d’achat, le gouvernement a annoncé certaines mesures de soutien pour donner un coup de pouce aux ménages les plus démunis. Nous parlons là de :

  • la reconduction de la Prime Macron dont la limite des primes versées aux travailleurs en entreprise a triplé ;
  • les services retraites et allocations sociales revalorisés grâce à une hausse de + 4 % ;
  • un taux du livret A revu à la hausse (2 %) ;
  • le chèque alimentaire de 100 € pour chaque foyer.

Toutes ces mesures-là servent à limiter la casse, afin d’amortir la baisse du pouvoir d’achat des ménages en réduisant leurs dépenses significativement.

À souligner aussi que bien que l’inflation soit bien présent en France, celle-ci reste tout de même inférieure à nos voisins européens, dont 19 pays ont subi une hausse importante de 9,1 % des prix.

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Baisse du pouvoir d’achat : les conséquences

Une baisse du pouvoir d’achat n’est jamais un bon présage, bien au contraire. C’est pourquoi, ce sujet préoccupe tant les ménages français et est au cœur des débats politiques.

Dans cette partie de l’article, nous allons nous intéresser aux répercussions que peut avoir la baisse du pouvoir d’achat sur différents domaines.

Pour les commerces, les repérassions de l’inflation ont mené à des liquidations et redressements judiciaires. En effet, nombreux ont baissé le rideau suite à la hausse des prix.

Les chiffres, nettement en baisse comparés aux années précédentes, indiquent que 73 % des secteurs de réparation automobile et commerces se disent impactés par l’inflation.

Concernant le secteur immobilier, celui-ci se porte bien, car la demande de logement est toujours en hausse.

Pour les ménages les plus démunis, l’augmentation des prix des produits alimentaires et de l’énergie, a aussi bien allégé les portefeuilles. Par conséquence, les ménages attendent des aides publiques pour les aider à relever la tête.

Concernant les consommateurs interrogés, nombreux tentent bien que mal de s’adapter à cette augmentation des produits, en réduisant les dépenses non essentielles, comme les habits et autres charges reportables.