Le sharenting est une pratique qui peut être très dangeureuse. On parle de ça lorsque les parents partagent des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux. Tout cela est donc fait sans leur consentement.
Parents : le sharenting est dangereux pour vos enfants !
Lors des vacances en famille, il est beaucoup trop tentant de prendre des clichés souvenirs de chaque membre, mais surtout des enfants. Qu’ils soient en bas âge ou un peu plus grand, les parents ne ratent pas une seule opportunité d’immortaliser un moment en photo. Toutefois, l’ère du numérique pourra faire peser négativement la balance.
Un partage dangereux sur les réseaux
La pratique de partage des clichés de vacances, d’une journée au parc d’attraction ou dans un parc animalier est appelée sharenting. Les parents ne voient pas au mal lorsqu’ils mettent leurs souvenirs en ligne. Pourtant, il faut savoir que la moitié des contenus pédocriminels trouvent leur source sur ces réseaux.
Le terme sharenting ne date pourtant pas d’hier. Un journaliste avait déjà employé ce mot en 2012. La différence qui existe entre ces deux époques est la proportion de contenus partagés à la minute sur des canaux de diffusion toujours plus différents.
Les contenus pédocriminels issus des réseaux sociaux
Les réseaux sociaux se disent être un lieu de protection des données. C’est une protection très relative lorsqu’il s’agit d’enfants ou de jeunes adolescents. L’effet de masse de la diffusion de photos est la cause de ce danger qui existe en ligne.
Aujourd’hui, approximativement 1.300 clichés d’un enfant mineur – en moyenne de 13 ans – sont retrouvées sur internet. C’est un fait inquiétant. Les enfants ne sont manifestement pas avertis des risques qui existent sur ces plateformes : usurpation d’identité, phishing, etc.
La loi en cours d’adoption sur le sharenting
L’Assemblée nationale travaille sur un projet de loi au sujet du sharenting.
La loi vise avant tous deux types de publications qui se sont multipliés au cours des dernières années :
- les vlogs familiaux, ou films de voyages familiaux,
- les pranks, ou blagues portées sur des enfants publiées sur les réseaux sociaux.
La pédocriminalité n’est pas pour autant exclut de la destination de cette loi.
Les articles législatifs veilleront également à rappeler aux parents qu’ils représentent l’autorité parentale. En ce sens, ce sont eux qui doivent protéger l’image de leurs enfants. En publiant des souvenirs sur les plateformes, c’est leur vie privée qui n’est pas respectée.
Comment préserver les enfants du sharenting ?
En publiant des photos en ligne, le contenu vise à attirer l’attention de certaines personnes. Il s’agit de se demander qui est censé voir la photo. Ainsi, si la photo est à destination de personnes proches, à la place d’une publication sur les réseaux sociaux, il faudra opter pour un moyen de contact direct et privé comme une boîte mail ou une messagerie instantanée.
Passionnée de décoration, je partage ici mes trouvailles en toute simplicité.