La RSE représente la responsabilité sociétale des entreprises. Elle se définit par la volonté de prendre en considération les questions sociales et environnementales au sein des activités et des relations d’une entreprise. En d’autres termes, cela représente les engagements volontaires d’une société sur différents sujets d’actualité. Cette responsabilité s’est réellement développée ces dernières années et a aujourd’hui beaucoup d’impact, surtout dans les grands groupes.
De quels critères est-elle constituée ?
Le pilier environnemental de la RSE
Ce premier critère s’articule avec différentes thématiques abordées de nos jours. Ce sont des enjeux sur l’écologie et l’impact des sociétés sur l’écologie. Pour réduire les retombées, il est alors possible de réaliser différentes actions que ce soit à petite ou grande échelle. Les sociétés soucieuses de diminuer cet impact sur le climat, sur la nature, sur la faune et la flore ont alors la possibilité d’agir pour de bon et non de rester dans l’ombre comme c’était le cas avant.
Elles peuvent alors promouvoir des campagnes axées sur l’écologie, mais aussi liées à leurs activités principales. Elles peuvent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre en encourageant les salariés à venir à vélo pour se rendre au travail. Les entreprises peuvent aussi se préoccuper du recyclage au sein des différents services en triant le papier, les déchets…, ou bien recourir à des énergies renouvelables en utilisant, par exemple, des panneaux solaires. Les enseignes peuvent, par ailleurs, utiliser durablement les ressources naturelles comme l’eau, le gaz ou encore le pétrole. Et comme dernière solution, créer des partenariats en contactant des fabricants, fournisseurs et sous-traitants écoresponsables qui prennent au sérieux ces questions actuelles.
Le pilier social de la RSE
Ce critère-ci vise à montrer l’importance des droits de l’Homme et à les respecter. La discrimination au travail quelle qu’elle soit, le racisme, l’homophobie… sont des mesures de lutte et de combat de la RSE. Chacun a le droit a une même équité des chances dans un secteur qui a tendance à exclure. Cette responsabilité a également pour objectif d’aller au-delà du respect pour les mesures légales. Il a généralement tendance à envelopper d’autres problématiques comme :
L’hygiène des locaux
La santé des employés
La sécurité sur le lieu de travail
La formation, un enjeu essentiel pour que les salariés continuent d’apprendre et de progresser dans leur domaine de prédilection
L’éducation
La diversité des individus
La mixité pour tendre à une société plus égalitaire
Des lois françaises sont de plus en plus votées pour que les entreprises considèrent cette question sociale comme un aspect important et légitime.
Le pilier économique de la RSE
Néanmoins, même si les questions environnementales et sociales sont indispensables pour évoluer et changer les mentalités, une société reste une société commerciale où il est nécessaire de réaliser des profits pour pouvoir perdurer sur le long terme. Sa fonction principale est tout de même de faire de l’argent.
Elle peut, cependant, promouvoir les commerces locaux et mettre en avant les activités régionales en soutenant l’économie générale du territoire. Elle a le pouvoir de s’engager en :
Sélectionnant attentivement les fournisseurs des produits sur un territoire proche ou en circuit court
Garantissant des services de qualité et à la hauteur des attentes
Misant sur des tarifs équitables face à la concurrence
Créant une certaine proximité avec les investisseurs grâce à une confiance et une transparence irréprochable
La RSE se caractérise donc de trois piliers : économique, environnemental et social. Ils sont complémentaires et non dissociables.
La stratégie RSE a pour but d’améliorer les recettes économiques d’une entreprise, tout en prenant en compte le respect de la planète et l’aspect socioculturel.
Ces critères sont apparus avec les objectifs de développement durable énoncés par les Nations Unis.