Les défenses anti-astéroide de la Nasa vont bientôt etre testées

L’astéroïde 2012 TC4, estimée entre 15 et 30 mètres de diamètre traversera jeudi la planète terre et la lune. C’est l’occasion d’expérimenter les défenses terrestres pour la NASA, en cas de collision.

Une chance pour la NASA de tester le système de défense

Jeudi, un astéroïde de grande dimension va passer tout près du globe terrestre. En cas de risque de collision, les géants de la science vont tirer profit de cette circonstance afin de mener un test sur cet objet céleste pouvant s’écrouler sur la planète. Cette étude est sous l’administration de l’Université du Maryland aux États-Unis, en partenariat avec la NASA, l’ESA ainsi qu’avec différents observatoires. Ces agences vont alors se servir de leurs télescopes afin de tracer tous les mouvements de l’astéroïde.

Un minuscule point lumineux

Cet épisode ne sera pas un danger pour les experts de la science, mais bien au contraire, ce sera un entrainement pour ceux-ci. Après la découverte de cet astéroïde en 2012, il n’a plus été aperçu durant cinq années successives. Cet été, il a de nouveau été découvert par le “Very Large Telescope” de l’ESO mis en place au Chili, ce qui a permis aux astronomes spécialistes, le calcul exact de sa trajectoire. Cet astéroïde nommé “2012 TC4” mesurant 15 à 30 mètres va passer à une distance de 44000 kilomètres de la planète terre, à une célérité de 7,3 kilomètres par seconde. D’après les explorateurs, cela ne causera aucun danger pour la Terre ou encore moins les satellites.

Il pourrait atteindre la Terre en 2079

Ce météore est invisible à l’oeil nu, sauf si les astrophysiciens experts auront la possibilité d’en capter une image à l’aide de leurs télescopes. L’astéroïde serait plus facilement discernable en Australie pendant qu’il passera près de la planète. Par contre, on ne pourra pas l’observer en Europe, car il fera jour à ce moment donné, vers 7h41 min. Selon les estimations des scientifiques, cet objet céleste pourrait de nouveau repasser près de la Terre en 2050, et pourrait probablement  s’effondrer sur la planète en 2079.