La maladie de Kawasaki en 2021

photo de medicaments et de seringues

Maladie encore très méconnue par le grand public, la maladie de Kawasaki fait partie des maladies inflammatoires. Voici quelques informations concernant cette maladie de nos jours, comment est-elle diagnostiquée, et comment est-elle soignée.

Qu’est-ce que de la maladie de Kawasaki ? 

La maladie de Kawasaki fait partie des maladies inflammatoires. Décrite et décryptée au cours des années 60 par le docteur Tomisaku Kawasaki, un pédiatre japonais, cette maladie est en fait une vascularité. Une vascularité est une maladie provoquant une forte inflammation des vaisseaux sanguins de la personne malade, pouvant être mortelle si elle atteint les artères coronaires, qui sont les artères irriguant le cœur. Ce sont les enfants qui sont le plus touchés par cette maladie. 

Comment est diagnostiquée la maladie de Kawasaki ?

La maladie de Kawasaki est diagnostiquée dans l’enceinte d’une clinique ou d’un hôpital. En effet, aucun test existant permet de pouvoir certifier la présence de cette maladie chez une personne. Si vous présentez les symptômes suivants : fièvre importante, conjonctivite, ganglions, inflammations ou symptômes au niveau de votre peau ou de votre bouche, alors vous devez vous rendre au plus vite chez un médecin. L’inflammation peut également être détectée lors d’une prise de sang, dans laquelle votre taux de protéine C réactive ou de CRP sera plus élevé qu’en temps normal.    

Comment est soignée la maladie de Kawasaki en 2021 ? 

En 2021, les enfants ou adultes dans des cas rares, atteints de la maladie de Kawasaki, sont soignés au cours d’une hospitalisation obligatoire afin d’instaurer un traitement et une lourde surveillance. Le traitement est composé de perfusions en intraveineuse d’immunoglobulines polyvalentes, étant des concentrés d’anticorps, et d’aspirine. Cela va permettre de réduire les symptômes du patient mais aussi d’éviter un possible anévrisme. Ce traitement s’est révélé assez efficace. 

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Sans traitement, la maladie peut disparaître au bout de deux semaines, mais le malade court un très grand risque d’anévrisme, ce qui peut être mortel.